Relations hôte-pathogènes

Relations hôte-pathogènes

Responsable de l'équipe : Valérie QUESNIAUX

https://www.univ-orleans.fr/es/inem/relations-h%C3%B4te-pathog%C3%A8nes

Thématique et axes de recherche

Un thème de recherche principal de l'équipe est la compréhension des relations hôtes-pathogènes au niveau moléculaire et cellulaire, en particulier en ce qui concerne les mycobactéries responsables de la tuberculose. Une dépression du système immunitaire, lors du SIDA, soit par des traitements pharmaceutiques comme des anticorps anti TNF peut conduire à la réactivation de la tuberculose.

Nous avons étudié le rôle de certaines cytokines comme le TNF, la famille de l’IL-1, des IL-17, et leurs voies de signalisation associées, dans la résistance de l’hôte à la tuberculose, la mise en place de la réponse acquise, et les mécanismes de la réactivation de l'infection. Pour ce faire nous utilisons des modèles d'infection dans des souris génétiquement modifiées ou des biomédicaments ciblant ces cytokines.

Nous nous attachons aussi à comprendre les  mécanismes de reconnaissance des organismes pathogènes ou des signaux de danger par les cellules cibles de l'hôte afin de trouver de nouvelles voies potentielles d'immunointervention. En particulier, nous avons étudié le rôle des récepteurs TLRs, mais aussi d'autres récepteurs de reconnaissance des pathogènes de la famille des lectines de type C, et plus récemment des senseurs d’acides nucléiques tels que cGAS et STING.

De plus, nous analysons les composantes cellulaires et moléculaires impliquées dans la pathogenèse de la malaria cérébrale, notamment au niveau des cytokines et voies de signalisation impliquées dans les réponses T, dans un modèle murin à Plasmodium bergei Anka. Nous avons montré l’importance des interférons de type 1 et de la voie de l’IL-33, et nous nous intéressons plus récemment au rôle de l’IL-33 dans les défauts cognitifs associés.