Control and Immunology of Neonatal Enteric Diseases

Control and Immunology of Neonatal Enteric Diseases

Director : Fabrice Laurent

 

Étude de la réponse immunitaire mucosale aux infections par les protozoaires entériques et spécificité du système immunitaire néonatal.
 

Enjeux socio-économiques  

Les maladies entériques parasitaires à forte prévalence comme la cryptosporidiose ou la coccidiose, conduisent à des pertes économiques élevées dans les élevages de ruminants et de poulets respectivement.

Les jeunes animaux sont particulièrement sensibles aux infections gastro-intestinales et respiratoires. Cryptosporidium parvum est un agent zoonotique qui affecte les individus jeunes ou immunodéprimés et est à ce jour la première cause des entérites diarrhéiques du veau nouveau-né.

La coccidiose est une des maladies les plus fréquentes en élevage avicole et conduit à des pertes économiques très importantes. L’apparition de résistances aux anticoccidiens existants est de plus en plus fréquente et conduit à la diminution de l’efficacité des traitements. Des tests pour évaluer le niveau de résistance des parasites sur le terrain sont donc nécessaires pour conseiller les éleveurs sur la meilleure stratégie de contrôle à adopter.

L’amélioration des statuts sanitaires des élevages conduira donc, d’une part à diminuer l’incidence économique de ces maladies mais aussi, en ce qui concerne C. parvum, à améliorer la santé humaine en diminuant la contamination de l’environnement.

 

Activités  de recherche

L’objectif principal de l’équipe est d’étudier le développement du système immunitaire mucosal du jeune animal en utilisant la réponse intestinale à Cryptosporidium parvum comme modèle d’infection néonatale. Nous recherchons d’autre part de nouvelles stratégies d’immunoprophylaxie vis-à-vis de C. parvum et étudions l’amélioration des traitements contre la coccidiose par des tests de résistance des isolats terrain d’Eimeria aux anticoccidiens existants.

Réponse immunitaire à l’infection

Nous focalisons nos recherches sur le rôle des cellules épithéliales et des cellules dendritiques et sur la coopération entre ces deux populations pour l’induction de l’immunité innée protectrice contre C. parvum en utilisant le modèle murin d’infection néonatale. Dans ce contexte, nous étudions aussi les mécanismes d’échappement à la réponse innée mis en place par le parasite dans la cellule épithéliale. Enfin, nous étudions l’importance des cellules Natural Killer intestinales ovines (espèce cible) que nous venons récemment de caractériser et leurs spécificités lors de l’infection par C. parvum.

Développement de stratégies de contrôle

  • Immunostimulation: nous avons montré pour la première fois qu’une seule administration orale de ligands de TLR prévient la sévérité de l’infection par C. parvum dans le modèle murin. Nous étudions maintenant les mécanismes précis médiés par les TLR conduisant à la protection rapide des nouveau-nés contre l’infection.      
  • Chimioprophylaxie : nous évaluons de nouvelles molécules dirigées contre les Eimeria et les cryptosporidies et réalisons des tests de sensibilité. Ces essais réalisés en partenariat avec des compagnies privées permettent une meilleure utilisation des anticoccidiens sur le terrain et ainsi d'éviter l’usure des produits et l’apparition de résistances.

Spécificités néonatales

Nous étudions les spécificités néonatales du système immunitaire des ruminants avec une attention particulière portée aux cellules de l’immunité innée comme les cellules Natural Killer et les cellules dendritiques.

Modification date : 31 July 2023 | Publication date : 28 April 2011 | Redactor : Laurianne Pinault