Host-pathogen interactions

Host-pathogen interactions, UMR CNRS 6218

Director : Valérie Quesniaux

Activités de recherche

Un thème de recherche principal de l'équipe est la compréhension des relations hôtes-pathogènes au niveau moléculaire et cellulaire, en particulier en ce qui concerne les mycobacteries responsables de la tuberculose. Une dépression du système immunitaire, soit par le SIDA, soit par des traitements pharmaceutiques risque de conduire à la réactivation de la tuberculose.

Nous étudions le rôle de certaines cytokines comme le TNF ou l’IL-1 et les voies de signalisation associées dans la résistance à la tuberculose, la mise en place et de la réponse acquise, et les mécanismes de la réactivation de l'infection, en utilisant un modèle d'infection dans des souris génétiquement modifiées. Nous nous attachons aussi à comprendre les mécanismes de reconnaissance via des récepteurs entre les organismes pathogènes et les cellules cibles de l'hôte afin de trouver de nouvelles voies potentielles d'immunointervention. En particulier, nous étudions le rôle de récepteurs de l'hôte, dont la nouvelle famille des récepteurs TLRs (Toll-like receptors), mais aussi d'autres récepteurs de reconnaissance des pathogènes de la famille des NLRs, lectines de type C ou scavenger.

Réciproquement, l’activité immunosuppressive de certains glycolipides de la paroi des mycobactéries comme des lipomannanes (LM) ou les PIM est étudiée à l’aide de molécules purifiées naturelles ou d’analogues synthétiques. La propriété anti-inflammatoires est exploré est pourrait être développé comme nouvelles thérapeutiques.

De plus, nous analysons les composantes cellulaires et moléculaires impliquées dans la pathogenèse de la malaria cérébrale, notamment au niveau des cytokines et voies de signalisation impliquées dans les réponses T, dans un modèle murin à Plasmodium bergei Anka.

Modification date : 31 July 2023 | Publication date : 28 April 2011 | Redactor : Laurianne Pinault